Memoire […] concernant les anciennes institutions et l’etat actuel de l’instruction publique, Köln, Mai/Juni 1801 (Prairial an 9), Abschrift.
In fünf ausführlichen Kapiteln berichtet die Verwaltungskommission, vertreten durch ihren Dirigenten Reiner Klespé, Theodor Franz Thiriart und Maximilian von Kempis, dem Conseil général zur Geschichte des kölnischen Schulwesens und zur aktuellen Situation im Jahr 1801. Die Kapitel behandeln das Schulwesen seit der Gründung der Universität im Jahr 1388, die Umwälzungen unter französischer Herrschaft, die Arbeit der jury d’instruction sowie die finzanzielle Situation. Vorschläge zur Verbesserung der Elementarausbildung runden den fast 30 Seiten langen Bericht ab.
HAStK, Best. 155A (Gymnasial- und Stiftungsfonds Akten), A348/3 (Öffentlicher Unterricht, 1800–1814), S. 19–48.
S. 19
No 5.
Mémoire addressé [!] au Conseil Général
du Département de la Roer, par les Membres de
la Commission administrative près l’École
central [!] de ce Département, concernant les an-
ciennens institutions et l’État actuel de l’in-
struction publique avec quelques idées pour
l’Amelioration de cette Partie tant sous les
Rapports de l’instruction même; que sous
celui de l’Oeconomie et des finances.
„Offrir le Tableau de la Situation des diverses
Écoles, des Progrès ou de la decadence de
l’Enseignement, de l’influence des instituteurs
à ce sujet, des Dispositions plus au moins
prononcés des habitans pour l’instruction et des
dispositions les plus efficaces pour aider l’ap-
titude ou stimuler l’Apathie; des Biblio-
teques; des Depôts d’Objets de Sciences et
d’arts à complèter, des musées, des Conversa-
toires à favoriser“.
Instruction du Ministre de l’interieur pour la con-
vocation des Conseils generaux de Département du 16 Ventose
an 9 [7. März 1801]. Chap. 2. Tit. 4.
S. 19
No 5.
Mémoire addressé [!] au Conseil Général
du Département de la Roer, par les Membres de
la Commission administrative près l’École
central [!] de ce Département, concernant les an-
ciennens institutions et l’État actuel de l’in-
struction publique avec quelques idées pour
l’Amelioration de cette Partie tant sous les
Rapports de l’instruction même; que sous
celui de l’Oeconomie et des finances.
„Offrir le Tableau de la Situation des diverses
Écoles, des Progrès ou de la decadence de
l’Enseignement, de l’influence des instituteurs
à ce sujet, des Dispositions plus au moins
prononcés des habitans pour l’instruction et des
dispositions les plus efficaces pour aider l’ap-
titude ou stimuler l’Apathie; des Biblio-
teques; des Depôts d’Objets de Sciences et
d’arts à complèter, des musées, des Conversa-
toires à favoriser“.
Instruction du Ministre de l’interieur pour la con-
vocation des Conseils generaux de Département du 16 Ventose
an 9 [7. März 1801]. Chap. 2. Tit. 4.
S. 20
Université,
faculté
et Gymnases
de Cologne.
Chapitre 1er.
Institutions anciennes.
L’instruction publique se formait à Cologne dans les
trois Gymnases des jesuites, de St. Laurent et des
montains (Gymnasium montanorum) pour les
premiers Elements des Sciences. La jeunesse passait
de ce qu’on appellait alors les humanités aux Ecoles
de Philosophie. Ensuite selon l’Etat, au quel on
destinait le Sujet, les Parens l’envoyoient aux facultés
de Jurisprudence, de Medicine ou de Theologie.
En ces quatre facultés consistait l’Université, et cha-
qu’une d’elle avait des droits des Privilèges et des
Revénues independants l’une de l’autre; Reunis
elle en avaient aussi qui leur étaient communs.
L’Université de Cologne fut erigée en 1388.
Elle jouit de son Enfence [!] d’une grande Reputation
et l’affluence des Eleves dans tous les genres des
Sciences la rendit puissante, riche et respectable.
Puissante à ce qu’elle avait une jurisdiction particulière
et independante des Tribunaux ordinaires d’où ressor-
tissaient plusieurs cas de justice civile et criminelle,
riche parceque des familles distinguées, en temoignage
de reconnoissance, ou à titre d’Encouragement, la
dotèrent sucessivement d’une infinité de Revenus
pecuniaires, et de prerogatives; Cependant comme
Université proprement dite elle avait peu de fonds hypo-
tequés, et la principale source de ses Revenus pecuniaires
consistait dans les droits de Promotion des Etudians
aux Grades de Bachelier et de Docteur; qui dans
plusieurs cas produisaient des sommes considerables,
que les Docteurs en Activité se partagaient. Respec-
table, par la Sagesse et la Celebrité de ses decisions
soit en Matière de Theologie ou de Jurisprudence
et de Medicine. Il est d’Usage en Allemagne, de
S. 21
soumettre aux universités les questions les plus delicates
sur les […] le plus épineux de jurisprudence & de
theologie. Les tribunaux particuliers de chaque etat
et les tribunal suprême de l’empire suivent encore
ce sisteme, et la solution d’une ou de plusieures
universités sert très souvent de bous[sole] aux juges
pour associr [?] leurs jugements.
Les docteurs & les professeurs, qui dans les
gymnases, dans la faculté de theologie, et en partie
dans celle de jurisprudence étaient ecclesiastiques,
jouissaiont des salaires très modiques, mais les
[emoluments] casuels les mettaient très à leur aise,
et recompensaient amplement dans leur vieillesse[?]
une vie entière consacrée à l’enseignement de la
jeunesse. La gradation des recompenses attribuées aux
professeurs était sagement combinée et très propre
à lier ces hommes à l’interêt de l’instruction, même
en stimulant leurs interêt privé; elle les encoura-
geait à l’etude continué des sciences exactes
et abstraites, et formait en eux un levain[?] d’emu-
lation et de tendance à la gloire litteraire, qu’il
serait à desirer de voir établi dans l’esprit de ce
siècle. La seule condition, qui nous semble im-
morale dans ce sistème, c’est, que dans certaine
cas l’homme ce trouvait dans la necessité d’espe-
rer la mort de son semblable pour atteindre la
recompense d’ailleur bien meritée de ses travaux.
Dans chaque gymnase un certain nombre de pro-
fesseurs jouissait du logement & de la table,
ainsi que des quelques portions des bourses fondées
exclusivement pour eux, avec l’exepectative d’une
prebende dans l’une ou l’autre des collégiales
de Cologne. Les professeurs des basses classes en-
seignaient gratuiement avec l’exspectative d‘être
logé & nouru dans le gymnase à mesure que l’un
de leurs collegues changeait cette prerogative contre
une prebende.
Les Professeurs seculier autres que ceux de