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Universität zu Köln

MAP-Lab Umbrüche im Kölner Bildungswesen: Quellen zur napoleonischen und preußischen Zeit (1801–1825)

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    • Korrespondenz zur Universitätsfrage, 1808
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    • Bericht Thiriarts, 1810
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  • Akademie mit 5 Fakultäten, 1808

Akademie mit 5 Fakultäten, 1808

Gesuch der Stadt Köln um Einrichtung einer Akademie mit 5 Fakultäten, Paris, 8. August 1808.

Im Rahmen seiner Pariser-Mission verfasste Thiriart eine fast 30 Seiten umfassende Denkschrift, mit deren Hilfe die Einrichtung einer kölnischen Akademie erreicht werden sollte. Darin ging er zunächst erneut auf die Geschichte des Bildungswesens der Stadt Köln ein und preist die alte Universität als älteste Tochter der Pariser Einrichtung. Nicht zuletzt die finanziellen Mittel sprächen für die Stadt als Standort einer Akademie. Oder um es mit Thiriarts Worten zu sagen: “Welche Stadt könnte mit ihr verglichen werden?”

HAStK, Best. 155A (Gymnasial- und Stiftungsfonds Akten), A 355/1 (Akten über die Errichtung einer französischen Universität in Köln, 1808/09), S. 43–68.

Vollständige lesefreundliche Transkription (PDF)

S. 43

No II

Memoire

pour la Ville de Cologne

tendant à y obtenir l’établissement

d’une Académie

composée de Cinq facultés

 

Si les importans resultats du nouveau système

d’enseignement public ont été prevus par le plus sage

des Monarques, si les hommes éclairés, si la généralité des

habitans de l’Empire français, pour qui les besoins de l’instruction

étaient devenus une calamité, ont accueilli avec joie cette organisation

salutaire, avec quelles esperances consolantes les avantages qu’elle promet,

n’ont-ils pas été sentis par les Villes, tant de l’ancienne que de la

nouvelle France qui, avant les émentes revolutionnaire, et la guerre,

étaient le siège d’Universités célébres dont elles retrouvent l’image

dans les Academies projettées?

Parmi les villes qui furent le berceau des lumières,

Cologne tenait un rang distingué, son Université s’était acquis

des droits à la reconnaissance des Nations, et l’on peut avancer

sans

S. 43

No II

Memoire

pour la Ville de Cologne

tendant à y obtenir l’établissement

d’une Académie

composée de Cinq facultés

 

Si les importans resultats du nouveau système

d’enseignement public ont été prevus par le plus sage

des Monarques, si les hommes éclairés, si la généralité des

habitans de l’Empire français, pour qui les besoins de l’instruction

étaient devenus une calamité, ont accueilli avec joie cette organisation

salutaire, avec quelles esperances consolantes les avantages qu’elle promet,

n’ont-ils pas été sentis par les Villes, tant de l’ancienne que de la

nouvelle France qui, avant les émentes revolutionnaire, et la guerre,

étaient le siège d’Universités célébres dont elles retrouvent l’image

dans les Academies projettées?

Parmi les villes qui furent le berceau des lumières,

Cologne tenait un rang distingué, son Université s’était acquis

des droits à la reconnaissance des Nations, et l’on peut avancer

sans

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sans hasarder une hypothése que la Westphalie, le Bas-

Rhin et une grande partie de la Belgique lui doivent leur

civilisation et leurs moeurs.

Florissante pendant cinq siècles, cette Université avait

su conserver son independance et sa doctrine à travers les orages

politiques et les troubles religieux jusqu’en 1798 ou le torrent des

innovations et la force l’anéantirent. Elle avait été la première

des Universités cis-Rhenanes, elle fut la dernière de la France.

Mais le jour de sa restauration est près de luire et la Ville

de Cologne fonde cet espoir encourageant sur la justice de ses titres,

sur la munificence de son Souverain; elle le fonde sur les

avantages incomparables de ses localités, de ses ressources, de son

influence infaillible sur l’instruction des Peuples, sur sa reputation

ancienne et respectable, enfin sur les resultats politiques et

industriels, qu’elle est à portée de produire.

Tant de considerations majeures établissent evidemment un

droit de préference en sa faveur à l’exclusion de toute autre

Ville du même ressort.

Mais avant de developper les motifs et l’objet de ce

mémoire, il devient nécessaire d’entrer dans quelques détails

historiques sur l’origine et l’organisation de l’Université de

Cologne, qui se glorifiait du nom de fille ainée de

l’Université de Paris.

Les établissemens scholastiques et academiques de la

Ville libre et Impériale de Cologne consistaient en une

Université composée de quatre facultés: savoir:

De Theologie                          De Jurisprudence

De Medecine                          De Philosophie

Elle avait en outre pour l’étude des humanités

trois Gymnases;

Gymnasium Tricoronatum (ou des jesuites)

S. 45

Gymnasium Laurentianum (ou de St Laurent)

Gymnasium Montanum (ou des Montains)

L’Université fut erigée en 1338 [!] par le Pape

Benoit XII. Urbain VIII.

Chacune des facultés qui la formaient, présidée par

un Doyen etait indépendante des autres et procedait exclusivement

à la promotion de ses grades; mais les Doyens et les Doctores

primarii se réunissaient en Conseil sous la présidence du Recteur,

lorsqu’il s’agissait de délibérer sur les intérèts généraux de

l’Université. Le Recteur était amovible et portait le titre

de Magnifiens. L’Université jouissait d’une police et

d’une juridiction particulière, elle se constituait aussi en Tribunal

pour connaitre des contestations des étudians entr’eux, et entre

ceux-ci et les Bourgeois, elle jugait méme et portait des

décisions en certains cas criminels; cependant elle n’avait point

de fonds affectés à son entretien, et les Professeurs tiraient leurs

honoraires uniquement des retributions que payaient les étudians

pour leurs promotions aux grades de Bachelier, de Licencié,

et de Docteur, car l’instruction était entièrement gratuite.

Les Professeurs de Theologie et de Philosophie

étaient necessairement ecclésiastiques, ceux de Jurisprudence, et

de Medecine, salariés par le Senat de la Ville, étaient

indistinctement ecclésiastiques ou Laïques.

La faculté de Philosophie, attachée aux Gymnases

y avait aussi ses professeurs qui, au moyen de leurs épargnes,

avaient cumulé un fonds dont ils se partagaient viagèrement

les modiques revenus, ils avaient d’ailleurs la table et le

logement chez les Regens des Gymnases.

Les Professeurs ecclesiastiques, sans honoraires

fixes, avaient l’expectance d’une prébende qui leur assurait

à la fin de leur pénible carrière des jours tranquiles, et

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Erstellt am: 30. Juni 2020, zuletzt geändert am:  7. April 2021

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