Bericht Thiriarts an die Schulverwaltung in Bezug auf die Errichtung einer Akademie, Köln, 9. Februar 1810
Das Memoire, das Thiriart 1808 in Paris dem Innenminister und dem Großmeister der Universität präsentiert hatte, war auf Wohlwollen gestoßen. Zwei Jahre später präsentierte er der Schulverwaltung seine Überlegungen, wie die Einrichtung einer Akademie finanziell umgesetzt werden könnte.
HAStK, Best. 155A (Gymnasial- und Stiftungsfonds Akten), A 355/2 (Akten über die Errichtung einer französischen Universität in Köln, 1809–1813), S. 33–43.
Diese Quelle steht nur als Mikrofilm zur Verfügung.
S. 33
No 10
Rapport
du Procureur-Gérant
sur la Solution de l’Academie
à Cologne
A l’Administration
des Ecoles Secondaires
Communales.
Lorsque votre patriotisme, l’intérêt
de la Ville et les progrès des sciences vous inspi-
rirent le dessin de demander une Academie
en remplacement de l’ancienne Université de
Cologne, votre prémière intention fut de doter
cet établissement aux fraix de la Ville et sur la
partie des fonds, consacrées à une telle destination
dont le décrèt Imperial du 22 Brumaire an 14 [13. November 1805]
nous a conservé la propriété.
Dans le memoire que j’eus l’honneur
de présenter en Votre nom à Ses Excellences les
Ministre de l’Interieur et au grand Maitre
de l’Université en août 1808, je proposai cette
condition et la developpai en l’appuiant de
toutes les pièces capables de la faire appr[…]
et d’en determiner l’adoption.
En effet ce projet fut approuve[…]
les illustres fonctionnaires aux quels il [fut?]
présenté et qui apostillérent favorablement [le]
memoire.
Aujourd’hui que le Conseil
S. 33
No 10
Rapport
du Procureur-Gérant
sur la Solution de l’Academie
à Cologne
A l’Administration
des Ecoles Secondaires
Communales.
Lorsque votre patriotisme, l’intérêt
de la Ville et les progrès des sciences vous inspi-
rirent le dessin de demander une Academie
en remplacement de l’ancienne Université de
Cologne, votre prémière intention fut de doter
cet établissement aux fraix de la Ville et sur la
partie des fonds, consacrées à une telle destination
dont le décrèt Imperial du 22 Brumaire an 14 [13. November 1805]
nous a conservé la propriété.
Dans le memoire que j’eus l’honneur
de présenter en Votre nom à Ses Excellences les
Ministre de l’Interieur et au grand Maitre
de l’Université en août 1808, je proposai cette
condition et la developpai en l’appuiant de
toutes les pièces capables de la faire appr[…]
et d’en determiner l’adoption.
En effet ce projet fut approuve[…]
les illustres fonctionnaires aux quels il [fut?]
présenté et qui apostillérent favorablement [le]
memoire.
Aujourd’hui que le Conseil
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Communal a résolu de s’adresser directement
à sa Majesté Impériale et Royale pour solliciter de sa
magnanimité la concession d’une Academie d’après
les vues consignées dans le mémoire précité et
que d’accord avec Vous sur le mode d’une fondat[ion]
solide de ce futur établissement, Vous jugez
convenable de préciser les fonds qui doivent lui
être affectes, j’ai l’honneur de soumettre à
votre approbation le rapport suivant:
Dans les moyens proposés à Paris pour
l’entretien de l’academie, je comptais avec quelque
securité sur le resultat favorable de la liquidation
des Créances que notre administration possède
à charge de l’Etat; Cet evénement nous eut mis en
état d’entretenir sur nos fonds disponibles et l’acade-
mie complette et les Ecoles secondaires, sans avoir
recours à la caisse communale, puisque ces fonds
nous auraient produit un revénu [net] de Francs 15,400
qui, joint aux autres revenus désignés ci-après
auraient fourni une ressource suffisante.
Mais un mesentendu provenant de ce
que le décrèt Impérial du 22 Brumaire an 14 [13. November 1805]
n’a pas été consigné dans le bulletin des Lois
et par consequent n’est pas parvenu à la
connaissance du Conseil d’Etat, a déterminé cette
autorité à adresser à Son Excellence le Liquidateur général
un avis contraire, et à faire suspendre la
liquidation de celles de nos créances, qui se
trouvaient portés sur différens Etats aux quels
ont été appliquées les dispositions du décrèt du
25 fevrier 1808.
Nous avons, à la verité, reclamé contre
cette decision et demontré que le décrét spécial
du 22 Brumaire an 14 [13. November 1805] apporte en notre faveur [?]
une exception à la règle générale établie par le
décrèt du 25 fevrier; mais comme la Décision
sur cet objet est encore incertaine et que le projet de
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dotation ne peut être ajourné jusqu’à ce qu’elle
nous parvienne nous devons songer à des
ressources sures et propres à remplacer l’eventua-
lité de celles que nous affairaient nos créances
sur l’Etat.
Or les revenus communaux [semblent?]
présenter à cette fin, qui seront à la fois et suffi-
santes et fondées sur l’équité. Car la Ville
ayant impr[…té] dans le tems de guerre du fond
independant de l’instruction publique un capital
de francs 26,200
Ayant émployé et vendu pour se
payement des contributions militaires
l’argenterie du Collège des Jésuites montant
à une valeur de 40,210
Ayant enlevé pour subvénir aux
acquisitions les Vins qui se trouvaient
en cave pour une somme de 7,140
Elle s’est constituée debitrice du
fonds des Ecoles pour une somme de francs 73,550
Non compris les intérèts arrierés et
independamment des autres Capitaux qu’elle devait
dans les tems anterieurs à la guerre et dont elle
payé actuellement les intérêts.
Il est donc d’autant plus juste que la
Ville vienne à notre secours dans une circonstance
aussi importante qu’elle a été chargée de [son]
remboursement de cette dette par le décrèt […]
Impérial du 9 Vendemiaire an 13 [1. Oktober 1804].
Cependant comme la Ville est ob[orée?] et
qu’il est prouvé que ses besoins ne lui permettont
pas d’amortir entièrement cette dette, on doit
se borner à lui faire contribuer une part proportionelle