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Universität zu Köln

MAP-Lab Umbrüche im Kölner Bildungswesen: Quellen zur napoleonischen und preußischen Zeit (1801–1825)

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Gründe für eine Kölner Universität, 1808

Verwaltungskammer, vertreten durch Goswin von Heinsberg und Theodor Franz Thiriart, an den Präfekten, Gründe für die Einrichtung einer Kölner Universität, Köln, 22. März 1808.

Im März 1808 wurde per Dekret die Organisation der Université impériale geregelt. In Köln nahm man dies zum Anlass zehn Jahre nach Schließung der alten Universität für die Einrichtung einer Universität oder Akademie zu werben. Von der Lage der Stadt bis zum Charakter der Kölner Bevölkerung wurden alle Register gezogen, um sich von anderen Städten abzuheben, und man ließ die glorreiche Zeit der alten Universität, der Tochter der Pariser Universität, wieder aufleben.

HAStK, Best. 155A (Gymnasial- und Stiftungsfonds Akten), A 355/1 (Akten über die Errichtung einer französischen Universität in Köln, 1808/09), S. 3–8.

Vollständige lesefreundliche Transkription (PDF)

S. 3

No 2

Motifs accessoires en faveur de la Ville

de Cologne proposée comme siège d’une Université

ou d’une Academie.

La ville de Cologne située

dans une vaste et riante plaine au

bord du Rhin, outre l’agrement

du site, jouit de l’air le plus pur et le

plus sain.

Elle est à peu prés à égale distance

de Strasbourg et de Leyde, c’est à

dire qu’elle peut être regardée comme

le point intermedaire de ces deux

Universités eloignées l’une de l’autre

de 175 lieues.

Depuis la décadence de celle de

Duisbourg, les universités de

l’Allemagne les plus rapprochées

des frontières de France sur le bas

Rhin sont Jena Halle & Göttingue.

La plus proche à partir des frontières

vers l’interieur est celle de Paris.

La ville de Cologne formeroit

donc le centre d’un cercle de plus de

500 lieues, décrit par les etablissemens

littéraires les plus renommés de la

France et de l’Allemagne.

On conçoit que la population d’[une]

étendue aussi considerable de terr[oirs]

feroit refluer un grand nombre

d’étudians à Cologne, en supposant

même que chacun de ces établisse[mens]

S. 3

No 2

Motifs accessoires en faveur de la Ville

de Cologne proposée comme siège d’une Université

ou d’une Academie.

La ville de Cologne située

dans une vaste et riante plaine au

bord du Rhin, outre l’agrement

du site, jouit de l’air le plus pur et le

plus sain.

Elle est à peu prés à égale distance

de Strasbourg et de Leyde, c’est à

dire qu’elle peut être regardée comme

le point intermedaire de ces deux

Universités eloignées l’une de l’autre

de 175 lieues.

Depuis la décadence de celle de

Duisbourg, les universités de

l’Allemagne les plus rapprochées

des frontières de France sur le bas

Rhin sont Jena Halle & Göttingue.

La plus proche à partir des frontières

vers l’interieur est celle de Paris.

La ville de Cologne formeroit

donc le centre d’un cercle de plus de

500 lieues, décrit par les etablissemens

littéraires les plus renommés de la

France et de l’Allemagne.

On conçoit que la population d’[une]

étendue aussi considerable de terr[oirs]

feroit refluer un grand nombre

d’étudians à Cologne, en supposant

même que chacun de ces établisse[mens]

S. 4

conservât un rayon relatif et proportionné

d’influence.

Cologne est encore le centre

de l’industrie et du commerce pour

la même étendue de pays; ses relations

avec chacun d’eux sont immediates,

directes, promptes, commodes et

peut-être les moins dispendieuses

de l’Europe; les grandes routes de

tous ces pays y aboutissent, des

messageries et le cours de postes facilitent

à tous egards les communications

entre les parens et les éléves; des maisons

de banque solides, respectables et loyales

dans leur manière d’operer assurent

les remises d’argent en epargnant

aux étudians des frais considerables

et des emprunts onereux qui dans

les autre Universités denuées de ces

avantages locaux alimentent presque toujours

l’usure et la mauvaise foi.

Le sol de Cologne est fertile;

il produit de bons legumes,

des fruits delicieux. La prise et la Campine

lui fournissent une bonne viande et

de l’excellent beurre. Le seigle et

le froment y sont d’une bonne qualité tellement superieure

à celle des autres contrées de l’Europe, qu’elle eut parti entierement

recherchées & se paye toujours à un taux plus fort dans les marchés de la Hollande.

Le grand nombre des proprietaires

et cultivateurs de cette ville et des

environs y entretiennent une heureuse

concurrence, qui y rendent ces denrées

et le pain à des prix très moderés.

S. 5

Les marchés sont toujours bien fournis

en poissons et en volailles; bref, les

comestibles ne sont nulle part en

plus d’abondance et à meilleur compte.

On trouve à Cologne des pensions

entières, à 80 240, à 100 300, à 150 450 et à 200 Cens 600 francs

on y a la demi pension à 50 130, 60 180, 70 210

et 80 Ecus 240 francs et en général ceux des habitans

qui font consister en partie

leur moyen de subsistance

à loger et nourrir des étudians,

s’accomodent de conditions très raisonnables.

Tous ces avantages ne se

rencontrent ni à Strasbourg, ni à

Mayence, ni à Coblentz ni même

à Bonn.

L’ancienne Université de Cologne

qui se glorifioit du titre de fille de

l’Université de Paris, a soutenu et

justifié sa réputation pendant près

de cinq siècles; elle a produit de

grands hommes (voir le dictionnaire des

Bayle) et n’a pas peu contribué

par son influence litteraire, la

richesse et l’étendue de ses ressources

à la civilisation de l’Europe.

On comptoit généralement près

de 2,000 étudians qui frequentaient

ses Colleges et ses quatre facultés;

elle n’as pas dechu de son ancienne

gloire et n’a succombé qu’à la violence.

Malgré les coups terribles que lui ont

porté la révolution et la guerre, et

independamment des nouvelles et

salutaires institutions qui ont rempla[cé]

cette Université, Cologne conserve

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Erstellt am: 30. Juni 2020, zuletzt geändert am:  7. April 2021

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